jeudi 16 mai 2019

Conduite d'une campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole au Bénin

Du 5 au 11 mars 2019, le Bénin a conduit une campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole couplée à la supplémentation en vitamine A aux enfants de 9 mois à 14 ans.
Au terme de cette campagne, une couverture de 104% a été atteinte pour la rougeole et la rubéole et de 106% pour la vitamine A.

samedi 29 décembre 2018

Déclaration d'Astana sur les Soins de santé primaires: Où en est le Bénin ?

Du 25 au 26 octobre 2018, s'est déroulée à Astana, nouvelle capitale du Kazakhstan, la Conférence mondiale sur les soins de santé primaires pour commémorer le 40eme anniversaire de la Déclaration d'Alma-Ata (1978) sur les soins de santé primaires. Ce fût l'occasion pour le monde entier de réaffirmer la pertinence du choix opéré par les pays du monde entier et ceux de la région africaine de l’OMS de considérer la santé comme un fondement du développement national.

Il s'agit pour les États partis à cette conférence de repositionner les SSP dans les agendas de leurs gouvernements respectifs comme socle sur lequel il faut bâtir la Couverture sanitaire universelle.

La stratégie des SSP doit permettre de mettre en place les cadres et organes nécessaires pour garantir à la communauté avec sa pleine participation, l'accès à des soins de qualité, équitables et durables.

Le Bénin étant un modèle dans la mise en oeuvre des soins de santé primaires et l'Initiative de Bamako, les réformes entreprises par le Gouvernement depuis 2016 s'inscrivent bien dans ce cadre. En effet, la revitalisation des SSP et la mise en place du programme d'Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH) permettront aux populations béninoises d'avoir accès à des soins de santé de meilleure qualité à un coût très abordable.


Dr Franck Hilaire BETE

vendredi 26 février 2016

Conférence de clôture du Meningitis Vaccine Project et Conférence Ministérielle sur la Vaccination en Afrique

La conférence ministérielle sur la vaccination en Afrique a eu lieu à Addis-Ababa le 24 et 25 février 2016 au siège de l'Union Africaine. Elle a été précédée les 22 et 23 février au Sheraton Hôtel d'Addis-Ababa par la célébration du succès réalisé dans la lutte contre la Méningite A (Meningitis Vaccine Project closure conference) à travers les campagnes de vaccination MenAfriVac organisées dans plusieurs pays de la ceinture Méningitique allant du Sénégal à l'Ethiopie. Pour rappel, le Bénin a organisé cette campagne en novembre 2012.
Cette conférence a été l'occasion de faire le point sur la vaccination en Afrique et de discuter des questions de stratégies de sa mise en oeuvre, de la nécessité de nouer des partenariats public/privé, de mobiliser la société civile, les leaders religieux, la communauté, les politiques pour lever des fonds en vue d'assurer la durabilité du financement et l'atteinte des cibles.
La vaccination étant un bien public mondial, nul ne sera de trop dans cette lutte pour nous permettre de léguer aux générations futures un monde sans Polio et un monde indemne des maladies évitables par la vaccination.
Pour plus d'information visitez les sites:

Dr Franck Hilaire Bete

dimanche 30 août 2015

INTRODUCTION DU VACCIN ANTIPOLIOMYÉLITIQUE INACTIVE DANS LA VACCINATION DE ROUTINE AU BÉNIN

Le 27 août 2015, le Ministre de la Santé, le Dr Pascal DOSSOU-TOGBE a procédé au lancement de l'introduction de la première dose du vaccin antipoliomyélitique inactivé (ou vaccin polio inactivé ou en abrégé VPI) qui est la forme injectable du vaccin polio oral (VPO) utilisé jusque là dans la vaccination de routine pour les 0 à 11 mois et à l'occasion des campagnes de vaccination de masse pour les 0 à 5 ans.

Il est désormais question pour chaque enfant ayant atteint l'âge de 14 semaines de recevoir l'injection du VPI sur la face antérieure de la cuisse droite en même temps qu'il reçoit la troisième dose de VPO. 
Ce vaccin vient renforcer l'immunité des enfants et donne un coup d'accélération à la lutte pour l'éradication de la poliomyélite, affection d'origine virale connue pour être responsable de paralysie chez les enfants notamment et parfois cause de décès.

Les mères d'enfants et les gardiennes d'enfants, de même que toute la communauté en général son invitées à faire en sorte que les enfants de 0 à 11 mois éligibles à l'administration de cet antigène se fassent effectivement vacciner. Il y va de l'intérêt de tous!

Dr Franck Hilaire BETE

jeudi 11 juin 2015

Bénin: Création de deux nouveaux postes de vaccination internationale dans les départements de l'Atlantique et du Littoral

Depuis le 1er mai 2015, sur instruction de Mme le Ministre de la Santé du Bénin, le Professeur Dorothée Akoko KINDE GAZARD, deux nouveaux postes de vaccination internationale ont été mis en service par le Dr Pius Cossi GOUNADON, Directeur Départemental de la Santé de l'Atlantique et le Littoral dont l'un au Centre de Santé d'Abomey-Calavi Kpota et le second à la Direction Départementale de la  Santé de l'Atlantique et du Littoral sise à Placodji juste après les bureaux de l'arrondissement. Ces deux nouveaux postes sont placés sous la responsabilité du Service Départemental de la santé Publique de l'Atlantique et du Littoral qui met tout en oeuvre pour satisfaire les usagers.

Ces deux postes viennent renforcer celui de Tokpa Hoho sis au Centre de Santé de Cotonou  1 communément appelé "CM" et visent à désengorger ce dernier. Les services offerts par ces deux nouveaux postes sont exactement les mêmes.

Les personnes résidant au Bénin et ayant un projet de voyage sont priés de visités ces postes afin de mettre à jour leur statut vaccinal conformément au Règlement Sanitaire International (RSI) de 2005.

Dr Franck Hilaire BETE
Chef du Service départemental de la
Santé Publique de l'Atlantique et du Littotal

jeudi 30 avril 2015

ELECTIONS LÉGISLATIVES DU 26 AVRIL 2015 AU BÉNIN: QUE SE PASSE-IL?

Il y a une vie après les élections législatives!

Les hommes politiques de mon pays se comportent comme s'il n'y avait pas une vie après les législatives. Sinon comment comprendre cette propension à la fraude, au clair obscur, au flou et à toutes ces petites manigances qui n'ont pour seul but que faire dire aux urnes autres choses que ce les populations ont exprimé!

Aux lendemains des élections du 26 avril 2015, on a retrouvé des urnes au domicile d'un coordonnateur de la CENA, organe chargé d'organiser les élections. Deux jours après, des urnes sont encore entreposées dans une Mairie quelque part dans le Mono. Le chauffeur d'un des chefs d'arrondissement de Parakou incarcéré pour votes multiples et détention de plusieurs cartes d'électeurs...Où allons-nous avec tout ça!

Le comble, c'est que la CENA, quatre jours après le scrutin est encore en train de dépouiller les bulletins pendant que des urnes se promènent dans les localités. Un brin de sérieux dans tout ce méli-mélo est-il encore possible?

De toutes les façons, l'histoire retiendra ce que chacune des personnes aujourd'hui indexées pour atteinte à la crédibilité des élections au Bénin aura fait.

A bon entendeur salut!

mardi 30 septembre 2014

Le 22ème cours international pour le contrôle de la tuberculose


Du 08 au 26 septembre 2014 s’est déroulé dans la salle de conférence de l’hôtel 15 janvier de Cotonou, le 22ème cours International sur le contrôle de la Tuberculose. Organisé conjointement par l’Union Internationale contre la Tuberculose (UIT) et le Programme National contre la Tuberculose (PNT) Bénin. Le cours a été financé par l’UIT, le Fonds Mondial (FM) et L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et a connu la participation de 23 prestataires, médecins coordonnateurs de programme, praticiens hospitaliers, responsables en charge de la lutte contre la tuberculose à divers niveau venus de 11 différents pays africains au Sud du Sahara (Bénin, Burkina-Faso, Burundi Cameroun, Centrafrique, Côte d'Ivoire, Gabon, Niger, Tchad, RDC, Sénégal.).
La facilitation du cours a été assurée par le Dr Arnaud TREBUCQ,  de l’Union Internationale, les Professeurs GNINAFON Martin et ANAGONOU Sévérin du Programme National contre la Tuberculose Bénin et les membres de leurs équipes respectives.

Le lundi 8 septembre 2014, la cérémonie d’ouverture a connu la participation du Directeur Adjoint de Cabinet du Ministre de la Santé du Bénin, du représentant de l’Ambassade de France près le Bénin, de l’AFD, de l’OMS.
Quatre allocutions ont meublé l’ouverture de la session entre autre celui de Mr. Arnaud TREBUCQ  représentant de l’Union et le Dr Moufalilou ABOUBACAR, Directeur Adjoint de Cabinet  représentant le Ministre de la Santé empêché qui dans son allocution a souhaité la bienvenue aux participants et les a exhorté à une écoute attentive et aux partages d’expériences surtout avec l’avènement du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et de la tuberculose pharmaco résistante.

Le programme du cours comporte cinq grandes parties à savoir :
  • l’ouverture du cours qui a porté sur la présentation du cours, l’historique du PNT Bénin, l’ampleur du problème de la tuberculose, les aspects cliniques, radiologique et diagnostics ;
  • l’épidémiologie de la tuberculose (l’historique naturelle de la tuberculose, la surveillance épidémiologique, l’approvisionnement en médicaments) ;
  • la bactériologie de la tuberculose (biologie du BK, biologie et épidémiologie de la résistance, mesure de la résistance des bacilles tuberculeux, organisation et fonctionnement du réseau de laboratoires pour le PNT, rôle du laboratoire dans la prise en charge de la co-infection TB/VIH) ;
  • la stratégie d’intervention (la vaccination BCG, la chimiothérapie, la chimio prophylaxie, le cas spécifique des MDR, la mise en œuvre du traitement directement observé (TDO);
  • la conduite d’un PNT (collaboration PNT/PNLS, la prise en charge des tuberculeux séropositifs au Bénin, les bases d’un PNT) y compris la supervision et la recherche opérationnelle.

Au démarrage du cours, l’honneur est revenu au Professeur Martin GNINAFON du Bénin et au Dr Arnaud TREBURCQ de l’Union Internationale contre la Tuberculose de présenter respectivement le programme National  contre la Tuberculose (PNT) du Bénin et l’ampleur du problème posé par la tuberculose.
Conformément au programme établi, se sont déroulées les différentes communications sur la clinique, l’épidémiologie, la bactériologie  de la tuberculose, les stratégies d’intervention, la conduite d’un PNT (cf. liste du programme de cours). Ce fut donc  pour les participants l’occasion à travers des séances d’exercices, de discussions de thèmes en groupes de travail de faire des échanges d’expériences sous la supervision des facilitateurs.
Pendant deux jours les participants ont fait une visite du terrain pour une supervision sur site. Puis le jour suivant il y a eu une présentation des résultats de la visite et partage des expériences en plénières.

Il faut noter que les participants ont été soumis à un pré-test au démarrage du cours et à un post-test à la fin du cours. Ils ont également procédé à l’évaluation du cours.


Le vendredi 26 septembre 2014 à la cérémonie de clôture, des certificats de participation ont été remis aux participants. La cérémonie de clôture a été l’occasion pour les officiels de se féliciter des résultats obtenus et d’exhorter les récipiendaires à utiliser les nouvelles connaissances et compétences acquises pour œuvrer dans leurs pays respectifs au renforcement de la lutte antituberculeuse.  Le représentant du Ministre de la Santé du Bénin les a félicité pour leur endurance et leur sérieux tout au long du cours et leur a souhaité un bon retour dans leur famille respective.

En marge du cours, le mercredi 24 septembre 2014, le Professeur Martin GNINAFON, ancien Coordonnateur du PNT Bénin a été reçu la légion d'honneur à l'Ambassade de France près le Bénin. Ce fut un grand moment d'émotions au cours du quel les mérites de l'illustre récipiendaire ont été reconnu. En effet, de 1982 à 2012, il a œuvré au développement du programme et a fait du PNT Bénin un modèle au plan mondial dans la lutte contre la tuberculose.

Dr Franck Hilaire BETE

vendredi 10 janvier 2014

Bonne année 2014: quels défis pour la nouvelle année?

Heureuse année 2014!


Puisse cette année nouvelle être pour chacun et pour tous une année de santé, d'espérance et de plein accomplissement. Puisse elle nous apporter la paix profonde, la concorde et le développement dans nos communautés d'appartenance respectives.


Mon vœux le plus profond est que cette année 2014 soit sur notre continent l'Afrique une année d'apaisement, d'extinction des différents foyers de tension. bref! une année d'amorce généralisée du développement pour tous.


Pour y parvenir, il importe que les égoïsmes personnels laissent la place à l'intérêt commun. Il faut que nos politiques se concentrent sur les enjeux de développement, les questions sécuritaires, la promotion de la liberté collectives et individuelles, la libre circulation des personnes et des biens dans les différents espaces économiques régionaux et sous régionaux que nous nous sommes librement donnés.


Les pays africains se doivent de mutualiser leurs ressources. Aujourd'hui a-t-on vraiment besoin d'avoir des armées nationales pléthoriques et tout aussi incapables de conduire des opérations d'envergue et de faire face au terrorisme international ou est-il plus raisonnable de créer des forces transnationales capables de faire face aux nouveaux défis sécuritaires?
Comment faire pour développer l'agriculture et en même tant garantir aux producteurs l'écoulement de leur produits?
Comment aller d'un pays à un autre sans faire face aux diverses tracasseries policières, douanière, etc... et même de quelques syndicats de conducteurs,
Comment voyager en toute sécurité à l'intérieur de nos pays sur des routes digne du 21ème siècle sans être obligé de changer toute sa pneumatique et ses suspensions si par chance son véhicule n'est pas endommagé et abandonné sur le bord de la route?
Comment communiquer efficacement sans être exposé aux aléas d'opérateurs de GSM véreux et tout aussi incompétents?
Comment dans son propre pays se sentir comme un citoyen de plein droit sans que son appartenance ethnique ne soit un handicap?


Tels sont les questionnements qui doivent guider nos réflexions et nos actions. Tous ces questionnements sont des défis à relever. Nous y sommes tous conviés: hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, artisans, ouvriers, fonctionnaires, hommes politiques et gardiens de la tradition. Il faut que nous développions une culture des critiques constructives en lieu et place des attaques et injures personnelles.


Tels sont les enjeux qui nous attendent!


Sincèrement


Franck Bete

mercredi 23 octobre 2013

3ème passage de la 18ème édition des JNV et rencontre transfrontalière à Tanguiéta

Le Bénin organise du 25 au 27 octobre 2013 le 3ème passage de la 18ème édition des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite. Les dispositions logistiques ont été prises par l'Agence Nationale pour la Vaccination et les Soins de Santé Primaires (ANV-SSP) du Bénin pour assurer le bon déroulement de la campagne.

Le 23 octobre 2013, une rencontre transfrontalière a été organisée au bureau de coordination de la zone sanitaire de Tanguiéta-Matéri-Cobly. Cette importante rencontre a connu la participation des délégations du Burkina-Faso, du Togo et du Bénin. Le but de cette rencontre est de permettre aux responsables des différents pays de pouvoir de concerter pour couvrir les localités transfrontalières. La rencontre a été co-présidée par le Haut-Commissaire de la province de la Kompienga du Burkina-Faso et le Directeur Départemental de la santé de l'Atacora et de la Donga.

A l'issue de la rencontre, les infirmiers chefs de poste des localités frontalières ont harmonisé les calendriers de passage des équipes de vaccinateurs et les superviseurs de proximité quant à eux ont convenu de se rencontrer le 25 octobre 2013 pour la supervision conjointe et la synthèse des données.

Dr Franck Hilaire BETE

lundi 14 octobre 2013

Rapport du 31ème cours International de Cotonou sur le PBF

Le rapport du 31ème cours International de Cotonou sur le financement basé sur la performance (PBF) est désormais disponible. Je vous invite à en prendre connaissance en suivant le lien ci-après: http://www.sina-health.com/wp-content/uploads/RapportCoursPBFB%C3%A9ninV101013.pdf
Vivement que le nombre de Béninois formés sur cette nouvelle approche du système de santé atteigne une masse critique qui permette de faire bouger les lignes traditionnelles du financement de la santé dans notre pays.

Dr Franck Hilaire BETE


samedi 5 octobre 2013

Santé et développement durable en question

Quelles relations entre santé et développement durable?

La santé est-elle un préalable au Dd? Le Dd est-il nécessaire pour atteindre l’état de santé? Madame Gro Harlem Brundland,disait à la veille du sommet mondial de Johannesburg en 2002 qu’«il n’y a pas de développement durable sans bonne santé». Celle-ci est en effet un puissant moyen de développement.

Concernant la santé et le Dd, trois questions devraient nous préoccuper:
- Question n° 1-La santé a-elle une place dans le Dd?
- Question n° 2 - Quelle relation entre santé et Dd dans les pays du sud?
- Question n° 3 - Quelles stratégies pour mettre en œuvre des actions de santé durable?

L'article complet qui explique le concept du Dd et ses liens avec l'état de santé est disponible à l'adresse ci-dessous.

http://www.revuemedecinetropicale.com/005-006_-_ed_-_baudon.pdf

Dr Franck Hilaire BETE

jeudi 22 août 2013

PBF, a new episode in the war led by managed care on professionalism? | International Health Policies

Entre PBFistes et anti-PBFistes, trouver les interventions innovantes qui permettent d'améliorer progressivement la mise en oeuvre de l'approche PBF reste un impératif que se doivent de relever les acteurs du système de santé dans les pays en voie de développement. 

Je vous invite à lire les réflexions de Sege Mayaka sur la question et surtout de suivre les autres liens figurant dans l'article pour vous faire une idée des arguments que développent différents protagonistes.

PBF, a new episode in the war led by managed care on professionalism? | International Health Policies

Dr Franck Hilaire BETE

mercredi 10 juillet 2013

ATELIER D'ELABORATION DES OUTILS DU DQS ET DE RESTITUTION DES RESULTATS DU DQS REALISE DANS SIX ZONES SANITAIRES DU BENIN

Photo de famille des participants à l'atelier
Du 17 au 21 juin 2013 a eu lieu à l'hôtel F&F de Savalou l'atelier d’élaboration des outils d’évaluation de la qualité des données de vaccination et la restitution des résultats de l'évaluation de la qualité des données de vaccination (DQS - Data Quality Self Assessement) de six zones sanitaires à savoir Malanville-Karimama (MK), Bassila (Bla), Covè-Zanganado-Ouinhi (COZO), Allada-Zè-Toffo (AZT), Lokossa-Athiémé (LA) et Sakété-Ifangni (SAKIF). Cette évaluation a été réalisée dans la période du 1er au 5 octobre 2012 et a porté sur les données de vaccination du premier semestre de l'année 2012. 

Ont pris part à cet atelier la Directrice Générale de l'ANV-SSP, ses directeurs et chefs service, les membres du Réseau national Epivac Bénin, et les chefs services départementaux de santé publique des six les directions départementales de la santé du pays.
L'objectif visé par l'atelier était de restituer les résultats de l'évaluation et de familiariser ces acteurs majeurs de la vaccination avec l’outil du DQS.
L'atelier s'est déroulé en deux étapes à savoir, la restitution proprement dite, l'élaboration et validation des outils du DQS.

LA RESTITUTION DES RESULTATS DU DQS
Après  les formalités d'usage, les évaluateurs ont présenté les résultats collectés sur le terrain. Ils ont rappelé le contexte et la justification de la réalisation du DQS dans les six zones sanitaires avant d'aborder ses but et objectifs.

Le but  de l’évaluation était de contribuer à l’immunisation effective des cibles contre les maladies évitables par la vaccination

L’objectif général était d’évaluer la qualité des données du Programme Élargi de Vaccination (PEV) dans  les six zones sanitaires retenues pour la période allant de Janvier  à Juin  2012

De façon spécifique, il s’est agi de renforcer la qualité de la gestion des activités vaccinales par :

1.      La vérification de la disponibilité et du remplissage des supports d’enregistrement et de rapportage de la vaccination dans les formations sanitaires (FS) et au Bureau de coordination de la zone sanitaire (BCZS)  pour la période;
2.      La détermination des ratios d’exactitude des données;
3.      La mesure de la  qualité du système de monitorage  du PEV dans les centres de santé (CS) et au bureau de zone au 1er semestre 2012;
4.      La vérification de la qualité du calcul des taux de perte et d’abandon;
5.      L’élaboration en collaboration avec les acteurs du PEV de la ZSMK d’un plan de résolution des priorités
Le DQS a permis de mettre le doigt sur les dysfonctionnements qui entravent la mise en œuvre correcte du programme élargi de vaccination au niveau des formations sanitaires visitées. Les constats objectivés par cette évaluation portent sur l'exactitude des données de vaccination et la qualité de gestion du système.

 
De l'exactitude des données de vaccination
Si globalement la complétude des rapports de vaccination est bonne, il n'en est pas de même pour la promptitude pour laquelle l'appréciation n'a pas été possible dans certaines zones sanitaires du fait de l'absence de preuves (cahiers de transmission par exemple) permettant de juger de ce que les rapports de vaccination ont été transmis dans les délais.

L’évaluation a également montré que les données transmises manquent de fiabilité. Les données figurant dans les bases de données des bureaux de coordination des zone sanitaires, diffèrent de celles figurant sur les C7 ne concordent pas souvent avec les données se trouvant dans les registres de pointage. Plusieurs formations sanitaires ne disposent pas de registre SMI et pourtant génèrent les rapports alors que support devrait tenu et à jour. En plus de tout ce qui précède, il faut souligner:

· Le mauvais renseignement du registre de pointage; 
· L’absence de suivi et la non validation des données avant leur transmission ;
· Le sur-rapportage pour la plupart des formations sanitaires et le sous-rapportage dans une moindre mesure des données de Penta 3 et de VAR;
· La discordance des données entre l’outil de pointage et le registre SMI.

De la performance des formations sanitaires
Pour l'analyse de la performance (la qualité du système de gestion de la vaccination), huit composantes ont été analysées au niveau de chacune des formations sanitaires à savoir: les informations démographiques, l'enregistrement des données, les analyses essentielles, la surveillance épidémiologique, la gestion des déchets biomédicaux, le rapportage et l'archivage, la chaîne de froid et la gestion des vaccins et la supervision. Les constats relevés par les évaluateurs sont les suivants:

· La bonne performance pour la composante « Informations démographiques »;
· L’utilisation de feuilles volantes pour l’enregistrement;
· L’inexistence des fiches de notification MPE et MAPI;
· Les cartes sanitaires incomplètes n’indiquant pas les distances entre villages et Centre de Santé;
· La non disponibilité de bons de commande des vaccins, de fiches de stocks pour les consommables, de cahier de maintenance de la chaîne de froid et du cahier de transmission;
· L’irrégularité des supports de gestion des vaccins et consommables;
· La méconnaissance des objectifs de couverture;
· L’absence de tracé des courbes de Couverture Vaccinale;
· Le non calcul des taux de pertes et d’abandon;
· L’absence de sécurisation des boites de sécurité pleines;
· La production régulière des rapports sans leur archivage;
· La disponibilité des définitions des cas de MPE avec une absence des fiches de déclaration; hebdomadaire et du tracé de la courbe épidémiologique;
· L’absence d'incinérateur dans plusieurs formations sanitaires;
· La mauvaise utilisation de l’incinérateur;
· L’irrégularité des supervisions;
· L’absence de cahier de supervision;
· L’absence de dispositions organisationnelles, la faible qualité du suivi des activités et la faible mobilisation réelle des prestataires révélant ainsi un déficit structurel
Suite aux présentations, les points de préoccupation des participants ont porté sur le circuit de transmission des données, le calcul des taux de perte, le ratio d'exactitude (ou le facteur de vérification). Des discussions, il est apparue la nécessité pour tous les médecins coordonnateurs, d'élaborer des plans d'action intégrant des interventions recouvrant les différents domaines du PEV.

 L'ELABORATION DES OUTILS
Après la restitution, les participants se sont familiarisés avec les outils de collecte et les masques de saisie pour l'évaluation de l'exactitude et la qualité des données.
Pour améliorer les outils utilisés, les participants se sont répartis en trois groupes et se sont penchés sur les différents items et consignes de collecte. Au bout de trois jours de travaux en groupe, les versions définitives des outils et des masques de saisie ont été retenues et serviront les fois à venir pour la réalisation du DQS dans les zones sanitaires.

LA FEUILLE DE ROUTE
L'atelier a pris fin avec l'élaboration d'une feuille de route qui se décline en les points ci-après:

· La restitution des résultats du DQS aux acteurs dans chaque Zone Sanitaire concernée par les équipes DDS au plus tard à la fin du mois de juillet 2013 ;
· La finalisation du Plan de Résolution des Problèmes avec les acteurs impliqués par les équipes DDS à la fin du mois de juillet 2013 ;
· Le suivi de la mise en œuvre des Plans de Résolution des Problèmes par les équipes DDS de façon trimestrielle;
· L’organisation du DQS dans douze Zones Sanitaires par l’ANV-SSP;
· L’organisation du briefing des Evaluateurs par l’ANV-SSP en août 2013;
· L’organisation de la première phase du DQS par l’ANV-SSP, en aout 2013, dans les zones sanitaires de Djidja-Abomey-Agbangnizoun, Ouidah-Kpomassè-Tori, Klouékanmè-Toviklin-Lalo, Tchaourou et Péhunco-Kouandé-Kérou ;
· L’organisation de la deuxième phase du DQS par l’ANV-SSP, en septembre 2013, dans les zones sanitaires de Savè-Ouèssè, Cotonou 6, Comè-Houéyogbé-Bopa-Grand-Popo, Pobè-Adja-ouèrè-Kétou et Tanguiéta-Matéri-Cobly ;
· La restitution des résultats du DQS aux acteurs des zones sanitaires concernées par les équipes DDS en novembre 2013.

Franck Hilaire BETE
Chargé de communication du RnE-Bénin

 

jeudi 6 juin 2013

JOURNÉE MONDIALE SANS TABAC: LE MESSAGE DU MINISTRE DE LA SANTE DU BENIN A LA NATION

Béninois, Béninoises, Chers Compatriotes!

Plusieurs études scientifiques ont mis en évidence le lien direct entre la consommation de tabac et de nombreuses maladies cardio-vasculaires, de nombreux cancers de la bouche, de la gorge, des poumons, de la vessie, des reins …et aussi la faiblesse sexuelle chez l’homme.

Toutes personnes exposées à la fumée de tabac encourent les mêmes risques que les fumeurs.

Pour atténuer le fardeau des maladies liées au tabac qui commencent à grever lourdement les budgets de santé, les pays industrialisés n’ont trouvé d’autres alternatives que de recourir à la prise de lois antitabac de plus en plus contraignantes.

L’industrie du tabac, de plus en plus en difficulté dans ces pays, se délocalise vers les pays du sud dont le Bénin, aujourd’hui inondés de nombreuses marques de cigarette.

Chers compatriotes,

Le tabac est l’une des principales causes d’appauvrissement, de maladies et de décès prématuré.

Le tabac tue plus de la moitié de ceux qui le consomment.

Pour prévenir et lutter contre le tabagisme, le gouvernement a ratifié la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac. C’est dans cette optique que la loi N° 2006-12 du 07 Août 2006 Portant réglementation de la Production, de la commercialisation et de la consommation des cigarettes et autres produits du tabac en République du Bénin a été votée et promulguée. Le processus de révision de cette loi est bien avancé et bientôt le Bénin sera doté d’une nouvelle loi antitabac qui intègre :
-l’interdiction de publicité, de promotion et de parrainage sous toutes leurs formes ;
- l’interdiction totale de fumer dans les lieux à usage collectif ;

- et la protection des jeunes de moins de 18 ans.

Le succès de la lutte contre le tabagisme fait appel à l’engagement de nous tous et surtout au souci de protéger notre propre santé.

C’est pourquoi en prélude à la célébration de la Journée dans notre pays, je voudrais :

- Demander aux Maires, aux Chefs de villages et de quartiers de veiller à l’application de la loi contre le tabagisme.

- Exhorter chaque Béninoise et chaque Béninois de sensibiliser dorénavant toute personne qui fume à ses côtés dans les lieux publics sur les risques liés aux tabagismes non seulement pour le fumeur lui-même mais aussi pour les personnes environnantes.

Ce faisant, nous contribueront tous à protéger la santé des générations présentes et futures.


Ce message a été posté par Mme Reece ADANWENON du Ministère de la Santé du Bénin

mardi 4 juin 2013

Message radio et télévisé du Ministre de la Santé du Bénin A/S situation sanitaire à Dèkin

MESSAGE RADIO TELEVISE DU MINISTRE DE LA SANTE

Situation Sanitaire à Dèkin : le Ministre de la Santé réagit et rassure

Depuis le dimanche 26 mai 2013, une information faisant état de la survenue à Dèkin, village lacustre de la commune de Dangbo, de l’épidémie d’une maladie inconnue et qui aurait fait plus d’une centaine de victimes, a créé la psychose au sein de la population béninoise et de la communauté internationale.
Suite à cette information, une équipe du Ministère de la santé a été immédiatement dépêchée sur les lieux le 27 Mai 2013 aux fins de vérifier l’effectivité des faits rapportés et de procéder à des investigations.
Après une semaine d’investigations (entretiens avec les communautés de Dèkin et le personnel soignant local, dépouillement du registre d’admission au centre de santé de Dèkin) il ressort que, du 1er au 27 mai 2013, 159 cas de consultations ont été enregistrés dont :
- Cent trente trois (133) cas de fièvre avec quatre vingt treize (93) cas de paludisme confirmés par le Test de Diagnostic Rapide (TDR) ;
- Aucun cas de décès enregistré au Centre de santé de Dèkin.
Toutefois, quatre décès seraient survenus dans la population dont il est impossible, à l’heure actuelle de préciser les causes compte tenu du fait que ces décès sont intervenus en dehors du centre de santé et en l’absence de données d’autopsie. De toute évidence, certains des symptômes décrits par la communauté pourraient être assimilés au paludisme.
Le Ministère dans son rôle de garant de la santé des populations a pris des mesures en vue de rechercher et d’identifier d’autres pathologies infectieuses transmissibles compatibles avec les symptômes décrits. Une équipe de microbiologistes, d’entomologistes et d’épidémiologistes est commise à cette fin.

Dans l’immédiat, les mesures d’urgence suivantes ont été prises :
- Renforcement de l’équipe médicale locale ;
- Organisations de consultations foraines ;
- Prise en charge gratuite des malades ;
- Mise à disposition des moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée d’action pour lutter contre le paludisme ;
- Mise à disposition des médicaments contre le paludisme et les maladies diarrhéiques;
- Organisations de séances de sensibilisation en langue locale sur la prévention du paludisme et des maladies hydriques.
En tout état de cause, le Ministre de la Santé tient à rassurer les populations que ses différents services techniques sont mobilisés en vue de maîtriser la situation sanitaire qui prévaut à Dèkin.

 

mardi 28 mai 2013

Allocution du Président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim à l’Assemblée mondiale de la Santé


"Nous pouvons être cette génération qui effacera la pauvreté de la surface de la terre, qui mettra fin au fléau de l’inégalité qui déchire et déstabilise nos sociétés. Nous pouvons être cette génération également être cette génération qui apportera des services de santé efficaces à chaque membre de chaque communauté dans chaque pays du monde."

Ceci est un extrait du discours du Président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim à la dernière Assemblée mondiale de la santé.
Il faut reconnaître avec lui que les défis à relever aujourd'hui par les différents pays sont nombreux et multiformes. Mais en même temps ce sont défis sont à la portée des différentes nations qui aujourd'hui éprouvent des difficultés à atteindre les OMD. Mais quand on observe les progrès accomplis depuis Alma-Ata, l'espoir est permis.

Ci-dessous le lien pour vous permettre d'accéder à l’entièreté du discours: http://www.banquemondiale.org/fr/news/speech/2013/05/21/world-bank-group-president-jim-yong-kim-speech-at-world-health-assembly  

Dr Franck Hilaire BETE

jeudi 2 mai 2013

Le rapport sur le 27ème cours international sur le PBF est désormais disponible

The final report of the 27th PBF course in Benin is now available and can be downloaded from www.sina-health.com. The course took place in Cotonou in April 2013. The Minister of Health Prof Dorothée Akoko KINDE GAZARD attended the opening ceremony and was present during the presentation of the Benin recommendations after which she expressed her support for PBF at several Television Channels.
The report contains the scores of the purity of PBF in Benin, Burkina Faso, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Tchad and Mali. We encourage the widest possible distribution of these country reports, which also contain the problem analysis of PBF in the respective countries, the recommendations concerning PBF and the action plans that were prepared by the representatives of the different countries.

Le rapport final du cours PBF 27 au Bénin et disponible et peut être téléchargé à partir de www.sina-health.com. Le cours a eu lieu à Cotonou en Avril 2013. La Ministre de la Santé, le Professeur Dorothée Akoko KINDE GAZARD a assisté à la cérémonie d'ouverture et était présent lors de la présentation des recommandations du Bénin, après quoi elle a exprimé son soutien à PBF sur plusieurs chaînes de télévision.
Le rapport contient les résultats de la pureté du PBF au Bénin, Burkina Eunice Fanou Pedroso, Congo Brazzaville, Côte d'Ivoire, Tchad et au Mali. Nous encourageons la diffusion la plus large possible de ces rapports de pays qui contiennent également l'analyse du problème de PBF dans les pays respectifs, les recommandations concernant le PBF et les plans d'action qui ont été préparées par les représentants des pays respectifs.

Ce message est de Robert Soeters animateur principal du cours

samedi 27 avril 2013

Le Financement Basé sur la Performance

Le Financement Basé sur la Performance (PBF) a fait la preuve de son efficacité pour booster l'amélioration de la qualité, de la quantité et de l'accessibilité des soins de santé dans des pays comme le Rwanda, le Burundi et le Cameroun.

Qu'est-ce que le PBF?

« Le Financement Basé sur la Performance (PBF) est une approche du système de santé, axée sur les résultats, définie comme la quantité et la qualité des services produits et qui sont (financièrement) accessibles. Cela implique que les structures sont considérées comme des organisations autonomes qui réalisent un bénéfice au profit d'objectifs de santé publique et / ou de leur personnel. Il est également caractérisé par des contrats de performance pour les acteurs de la régulation, les agences
d'achat de performance, les financeurs et le renforcement de la voix de la population. Le Financement Basé sur la Performance applique les forces du marché, mais vise aussi à corriger les
échecs du marché. Le PBF dans le même temps vise à la maîtrise des coûts et à un mélange durable
des recettes provenant du recouvrement des coûts, et des contributions gouvernementales et
internationales. PBF cherche sans cesse à tester ces théories par des recherches empiriques et des
évaluations d'impact rigoureuses qui conduisent aux meilleures pratiques (Robert SOETERS et col. Guide formation, 27ème cours international sur le PBF) »


Le PBF au Bénin
Raisons pour lesquelles, ces deux dernières années, le Bénin a démarré progressivement la mise en oeuvre de cette approche en vue d'accélérer le processus d'atteinte des OMD 4, 5 et 6. La Banque Mondiale est le premier partenaire technique et financier qui a soutenu le Ministère de la Santé en prenant en charge huit zones sanitaires. La Coopération Technique Belge lui a emboîté le pas en lançant courant novembre 2012 le FBR dans les cinq zones sanitaires qu'elle appuie dans les départements de la Donga, du Mono et du Couffo. Il reste GAVI et le Fonds mondial qui se sont engagés respectivement pour quatre et 17 zones sanitaires.

Le 27ème cours international de Cotonou sur le PBF
Pour soutenir cette dynamique le  27ème cours international sur le PBF a été organisé au champs d'oiseaux de Cotonou du 8 au 19 avril 2013. Ce cours qui a rassemblé 35 participants de sept pays africains (Bénin, Burkina-Faso, Côte-d'Ivoire, Congo Brazza, RDC, Mali et Tchad) a reçu la visite du Ministre de la Santé du Bénin le Professeur Ag. Dorothée Akoko KINDE GAZARD, . Elle a en personne présidé la cérémonie d'ouverture du cours et est ensuite revenue suivre la restitution des résultats des travaux effectués par les stagiaires béninois sur la mise en oeuvre du PBF au Bénin et les perspectives.

Ce qu'il faut retenir, c'est que la mise en oeuvre du PBF requiert un changement de paradygme sur la gestion traditionnelle des systèmes de santé de nos pays africains qui jusque là reposent essentiellement sur les Soins de Santé Primaires (SSP) et l'Initiative de Bamako (IB).

 
Vivement que les acteurs du système de santé du Bénin trouvent le savant dosage qui permettra de faire un montage institutionnel qui se rapproche des standards internationaux et prennent en compte le contexte local.


Dr Franck H. BETE



Décoration de Robert Soeters, animateur principal du 27ème cours international de Cotonou sur le PBF

Royal decoration for Robert Soeters
On 26 April Robert Soeters, overwhelmed and blushingly accepted a Royal decoration from the hands of Mayor Jozias van Aartsen in an annual public ceremony colloquially called the lintjes regen (the decorations rainfall). A close group of friends, colleagues and members of family had organized and requested the nomination without Robert’s knowledge, and had lured him from Africa (where he is mostly found) to The Hague (where he sometimes resides) for a work meeting after which he was ushered in front of the decorating official. Robert has worked his entire professional career with passion on refining a sophisticated public health intervention that has gained currency as ‘Performance-based financing’. Please join us in calling Robert from now on ‘Sir Robert’!

Décoration royale pour Robert Soeters
Le 26 avril, Robert Soeters, accablé et rougissant
accepté une décoration royale des mains du Maire Jozias van Aaartsen lors d'une cérémonie publique annuelle familièrement appelé le lintjes regen (les précipitations des décorations). Un groupe d'amis proches, collègues et membres de la famille avait organisé et a demandé la nomination à l'insu de Robert, et lui avait attiré de l'Afrique (où il se trouve principalement) à La Haye (où il réside parfois) pour une réunion de travail, après quoi il a été inauguré devant le fonctionnaire de décoration.
Robert a travaillé toute sa carrière professionnelle avec passion à peaufiner une intervention sophistiqué de santé publique qui est populairement connu comme «financement basé sur la performance ». S'il vous plaît joindre à nous pour appeler Robert à partir de maintenant 'Sir Robert'!
     
Pour féliciter l'intéressé, lui écrire à travers la plateforme de la communauté des pratiques sur le PBF à l'adresse : performance-based-financing@googlegroups.com

Akafwilangachi Mkandawire
RBF Project Manager and Consultant
Zambia Results Based Financing Project
Directorate of Public Health and Research
Ministry of Health
Ndeke House/ Pediatric Center of Excellence,UTH
P.O.Box 30205
Lusaka