dimanche 19 août 2012

Assemblée Générale du Réseau national Epivac du Bénin

Photo de groupe à la fin de l'AG du RnE Bénin
Le samedi 11 août 2012, la salle de réunion de la Direction départementale de la santé de l’Atlantique et du Littoral a servi de cadre à la tenue de la première Assemblée Générale (AG) du Réseau national Epivac du Bénin (RnE Bénin)  depuis sa création  en février 2009. Cette AG a connu la participation des responsables à tous les niveaux de la pyramide sanitaire du Bénin et a été soutenue par l’Agence Nationale pour la Vaccination et les Soins de Santé Primaires (ANV-SSP) et l'Agence de Médecine Préventive (AMP).

Les principaux objectifs de cette AG qui étaient de procéder au toilettage des textes du réseau (les statuts et règlement intérieur du RnE) et  au renouvellement de la coordination ont été atteints. L’équipe qui est désormais appelée à conduire les destinées du RnE Bénin est composée de six membres et se présente comme suit :


Les membres de la nouvelle coordination du RnE Bénin
-         Coordinateur : Dr Lamidhi SALAMI

-         Chargé de mission appui technique : Dr Landry KAUKLEY

-         Chargé de mission à la mobilisation des ressources : Dr Dieudonné TCHEKPE

-         Chargé de mission à la formation : Dr Sourakatou SALIFOU

-         Chargé de mission à la recherche : Dr Yolaine GLELE
      
       -         Chargé de mission à la communication : Dr Franck Hilaire BETE

Avec l’organisation de cette AG qu’il faut mettre à l’actif du Dr Alexis BOKOSSA premier coordinateur du RnE Bénin, une étape a été franchie et une nouvelle ère s’ouvre et devrait voir se renforcer les actions de l’association pour la promotion de la vaccination.

Le nouveau coordinateur a pris au nom des membres de son équipe, l’engagement de donner plus de visibilité au réseau et a, en conséquence, sollicité l’appui de l’AMP et des différents responsables du Ministère de la Santé à son bureau. En réponse à cette doléance, la coordonnatrice du Réseau international Epivac (RiE) et les responsables du ministère de la santé ont assuré la nouvelle équipe de tout leur soutien.

            Vivement qu’à l’heure du bilan, les fruits tiennent la promesse des fleurs.

            Bon vent au RnE Bénin !

                Dr Franck Hilaire BETE
                Chargé de mission à la communication RnE Bénin

dimanche 6 mai 2012

Elections Présidentielles Françaises: Quelles leçons pour l'Afrique

ça y est François Hollande est élu Président de la République Française avec 51,9% des voix (François Mittérand l'avait été avec 51,76% en 1981). Il devient ainsi le deuxième homme politique de gauche à être élu à la tête de la France sous la 5ème République. Nicolas Sarkozy fait donc ses valises.
Les sondages qui dès le début donnaient Hollande vainqueur ont été confirmés. Pour l'africain que je suis, je constate tout simplement que les seuls moments où les candidats aux élections présidentielles françaises ont parlé de l'Afrique c'était sur l'immigration. La politique africaine de l'Elysée ne va certainement pas changé. Pour moi c'est donc blanc bonnet, bonnet blanc.

La première leçon à retenir encore une fois pour ceux qui ne l'ont pas encore intériorisé, c'est que la résolution des problèmes de l'Afrique incombe aux africains et à eux seuls.

La seconde leçon est une leçon de démocratie: En effet, 45 millions d'électeurs et les résultats provisoires sont annoncés dès la fermeture du dernier bureau de vote. Chez nous en Afrique, on tripatouille, et au bout d'une semaine parfois plus, les résultats provisoires ne sont pas connus. Et dès que les résultats sont annoncés on assite à un cortège de contestation... Il est temps que nous fassions comme la France et les grandes démocraties.

J'invite donc toutes celles et tous ceux qui liront ces lignes à mediter la citation ci-après d'un illustre homme d'Etat africain: 

« On ne développe pas l'homme : il ne se développe que par lui-même (...) c'est par ce qu'il fait qu'il se développe ; il se développe (...), par ses propres décisions, en comprenant mieux ce qu'il fait et les raisons pour lesquelles il le fait (...), en augmentant ses connaissances et ses capacités et en participant entièrement lui-même, sur un pied d'égalité avec les autres, à la vie de la communauté au sein de laquelle il vit » _ (Nyerere)


Franck Hilaire BETE
fbete@yahoo.fr / franckbete@gmail.com

Coup d'Etat au Mali et en Guinée Bissau: Où va l'Afrique?

La plupart des pays africains sont dans une sorte de cercle vicieux "putsch, période de transition, élections - gouvernement d'union nationale, période de démocratie apaisée, tensions politiques et re-putsch". Et on recommence! C'est ainsi que malheureusement on tourne en rond.

Qu'est-ce qui pourrait expliquer cet égarement de la part de nombreux pays du continent africain? Sommes nous vraiment prêts pour la démocratie? Ou bien la pauvreté et l'incertitude du lendemain peuvent elles rimées avec la démocratie?

Quelqu'un disait que l'Afrique n'est encore prête pour la démocratie et à voir ce qui se passe sur ce continent, on pourrait être tenté de lui donner raison. Pour ma part, je crois que le problème se trouve ailleurs.

Tenez! Au Mali, un mois environ avant les élections qui devraient consacrer l'enracinement de la démocratie, avec le départ de Amadou Toumani touré et l'élection d'un nouveau Président pour le Mali, un groupe de militaire décide de faire un putsch comme pour empêcher la tenue des élections prétextant que l'armée malienne est démunie face à l'avancée de la rébellion touareg et des groupes islamistes ansardine et aqmi. S'il est vrai que les troupes maliennes ont essuyé des défaites avant le putsch, il est tout aussi vrai que l'armée malienne a été quasiment démantelé et humilié aux lendemains du putsch par les groupes rebelles qui ont pris toutes les grandes villes du Mali en l'espace de 72 heures. La question qui se pose est la suivante, à quoi a servi ce putsch, si ce n'est à affaiblir le Mali sur tous les plans et à l'arriéré au plan démocratique alors qu'il était cité en exemple dans la sous région pour ces avancées démocratiques et sa stabilité politique. Aujourd'hui les bérets rouges affrontent les bérets verts alors que la Mali a plutôt besoin d'une armée forte pour sécuriser le Sud du pays et organiser la reconquête des territoires perdus au Nord du pays.

En Guinée Bissau, c'est le comble! Au motif que les plus hautes autorités du pays ont fait appel à des soldats angolais pour assurer en partie la sécurité de l'appareil d'état, un putsch intervient pour stopper le processus électoral en cours alors que le pays se trouvait à la veille du second tour de élections devant conduire à l'élection du Président de la République. Ce qui est assez surprenant, le coup d'état en Guinée Bissau est intervenu quelques jours seulement après celui du Mali qui avait été décrié par toute la communauté internationale.

Les armées de nos pays africains servent elles les intérêts des africains? Je suis tenté de dire que dans ces deux pays cités plus haut, la réponse est non, formel et catégorique. Les responsables de ces putsch doivent rendre compte le moment venu car ils ont pris sur eux de lourdes responsabilités; celles de mettre en danger l'avenir de leurs concitoyens de même que celui de tous les africains.

Espérons que la CEDEAO et l'UA réussissent à faire rétablir effectivement l'ordre constitutionnel dans ces pays frères et prennent des dispositions pour lutter contre ce fléau qui rôde sur notre continent rôde...

Les exemples cités ci-dessus, montrent que certains africains (heureusement qu'ils sont de moins en moins nombreux), immatures politiquement se croient tout permis dès lors qu'ils ont une arme à la main. La formation des militaires à une citoyenneté responsable doit être encouragée dans les pays africains afin que ces derniers cessent d'être des fauteurs de trouble en puissance et des gens potentiellement dangereux pour la stabilité des pays et l'enracinement de la démocratie sur le continent africain.

Franck Hilaire

dimanche 5 février 2012

L'AIDE AU DEVELOPPEMENT EN QUESTION

Il n'est pas rare d'entendre certaines personnes parfois même de haut cadres de l'administration dire que l'on ne doit pas refuser l'aide. Pour ce qui me concerne, je pense que parfois, au lieu de libérer son bénéficiaire, l'aide peut devenir pour ce dernier un outil d'asservissement, une invite à l'attentisme. Toi qui lis ces quelques lignes quel est ton avis?
Tes commentaires sont attendus sur http://de-a-zed.blogspot.com/. Copie le lien dans ton navigateur et clique sur l'article et ensuite sur l'onglet "commentaires".

lundi 23 janvier 2012

Démarrage programme de formation / action Epivac 10

Démarrage ce jour, lundi 23 janvier 2012 la phase présentielle de la dixième édition du programme de formation / action Epivac. Cette phase durera 4 semaines. Pour la présente promotion 50 stagiaires (5 par pays) provenant de 10 pays à savoir Niger, Bénin, Burkina-Faso, Côte d'Ivoire, Sénégal, Mauritanie, Cameroun, Centrafrique, Togo et Guninée Conakry. Ils seront encadrés par une équipe de 22 formateurs et de 22 superviseurs à raison de 2 par pays sauf la Côte d'Ivoire qui en a 4 du fait que les stagaires de la promotion 9 n'ont pas pu bénéficier de la supervision compte tenu des troubles sociopolitiques que le pays a traversés en 2010-2011.

Les stagiaires sont soit Médecins chefs ou Médecins Chefs Adjoints de Dsitrict. Cette formation vise à faire de ces derniers des managers des services publics de prévention vaccinale des pays en développement.

La phase présentielle sera suivie du tutorat sur site fait de supervision, de formation à distance, de conseignes à distance et la rédaction d'un mémoire de recherche opérationnelle pour contribuer à régler des problèmes au niveau opérationnel des systèmes de santé des pays de provenance des stagiaires.

Nous leur souhaitons bonne chance.

lundi 16 janvier 2012

Semaine pédagogique du cours EPIVAC 10

Démarrage ce jour 16 janvier 2012 à l'Institut de Santé Publique (IRSP) de Ouidah au Bénin de la semaine pédagogique des superviseurs du programme de formation-action EPIVAC. Cette semaine pédagogique précède le cours présentiel de la dixième promotion du cours prévu du lundi 23 janvier au samedi 18 février 2012.

Dr Franck Hilaire BETE

mercredi 7 décembre 2011

Pénurie du personnel dans les formations sanitaires du Bénin: Que faire?




Pour rappel!

Le droit à la santé est clairement reconnu par la Constitution béninoise du 11 décembre 1990. La Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples qui en fait partie intégrante dispose que « Toute personne a le droit de jouir du meilleur état de santé physique et mentale qu’elle soit capable d’atteindre. Les États parties à la présente Charte s’engagent à prendre les mesures nécessaires en vue de protéger la santé de leurs populations et de leur assurer l’assistance médicale en cas de maladie »[1].

A cet effet, la Constitution stipule dans son article 26 relatif aux droits et devoirs que : «…l’Etat protège la famille et particulièrement la mère et l’enfant. Il veille sur les handicapés et les personnes âgées».
 


[1]  Art. 16 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme
Comment l'état béninois peut-il remplir convenablement cette mission constitutionnelle si le personnel sanitaire fait défaut?
En effet, c'est un secret de polichinelle que d'affirmer que de plus en plus, le personnel sanitaire qualifié se raréfie dans les formations sanitaires de notre pays le Bénin en général et celles des formations sanitaires des localités rurales en particulier.  Cette situation trouve son explication entre autre dans les faits ci-après:
  • l'insuffisance quantitative en personnel de tous ordre au niveau national pour répondre efficacement aux besoins des différentes formations sanitaires périphériques et hôpitaux du pays est une réalité;
  • la seconde raison repose sur le fait qu'à l'intérieur des départements, on note la fuite des agents des localités rurales vers les villes et grandes agglomérations à la recherche de meilleures conditions de vie. Cette situation est favorisée par le reversement du personnel "mesures sociales" en agents contractuels de l'état. En effet, ces agents initialement recrutés sur poste et payés localement sur la base d'une attestation de service fait et de présence au poste, avec leur nouveau statut perçoivent leur salaire au trésor public et donc sont devenus libres de tout engagement au niveau local.
Le phénomène qu'on observe et qui tend à s'accentuer est la très forte concentration d'agents qualifiés dans les grosses agglomérations telles que Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Natitingou, Abomey et Bohicon pendant que des communautés entières de certaines de nos localités n'en disposent pas.
Que faire?
A un problème national, il faut une solution nationale. Que la notion d'agent de l'état qui doit "servir partout où besoin est" devienne en fin une réalité visible au lieu de rester une simple incantation telle que cela l'a été jusqu'à présent. Il est évident que si le peu de personnel actuellement disponible et en service au ministère de la santé est redéployé de façon équitable, il y aurait plus de justice dans l'accès de nos populations aux soins de santé.
Il parait désormais impérieux de mettre en place un système de rotation qui oblige tous les agents de l'état à faire leurs armes pendant un certain nombre d'années dans des localités déshéritées avant de prétendre poursuivre leur carrière en ville.
La pénurie d'agents qui existe actuellement dans une certaine mesure est artificielle. Les populations des localités dépourvues d'agents de santé qualifiés ont les mêmes droits que celles des grandes agglomérations de notre pays.
Bien entendu que ces actions doivent être précédées de la réalisation d'un état des lieux exhaustifs pour appréhender l'ampleur et la profondeur du problème qui se pose sur le plan de la gestion des ressources humaines en santé.
Je lance ce débat afin de permettre à tous ceux qui sont intéressés par le sujet d'apporter leurs contributions aux fins d'aider à une meilleure compréhension du problème qui se pose et proposer les solutions idoines pour le bonheur de nos populations.
 Dr Franck H. BETE

jeudi 24 novembre 2011

Visite de Madame le Ministre de la santé à l'hôpital évangélique de Bembèrèkè

Du 10 au 12 novembre 2011, le Ministre de la santé du Bénin, Madame le Professeur Dorothée Kindé Akoko GAZARD a effectué une tournée dans les départements du Borgou et de l'Alibori.

Après les étapes de l'hôpital d'instructions des armées (HIA) de Parakou, du centre hospitalier départemental du Borgou (CHD-B), les hôpitaux de zone de Banikoara et de Kandi, la délégation ministérielle est arrivée à Bembèrèkè le vendredi 11 novembre 2011 à 15h45 et la visite de travail a pris fin à 17h10. Les principales étapes qui ont meublé cette visite sont: i) la visite des services de pédiatrie, la maternité, le laboratoire et l’atelier; ii) la séance de travail; iii) et le cocktail offert à l’occasion à Madame le Ministre et les membres de son illustre délégation. Étaient présents le Maire la commune de Bembèrèkè, Monsieur GARBA Adam, les membres du conseil communal, sa Majesté DEBOUROU BETE, Chef de terre de Bembèrèkè et le représentant de l’Imam central de Bembèrèkè et une kyrielle de distingués sages et de notables de la localité.

Principales étapes de la visite
Au service de pédiatrie, Madame le Ministre a déploré le fait que 37 enfants hospitalisés recevaient les soins dehors dans les aires de circulation. Elle a alors instruit les responsables de l’hôpital pour une meilleure occupation des espaces disponibles dans les salles et de la nécessité de mettre les enfants hospitalisés par deux ou 3 sur les lits.

La seconde préoccupation de Madame le Ministre a porté sur la composition du Kit avec les intrants disponibles pour la prise en charge du paludisme conformément aux directives en la matière et la stratégie de prise en charge gratuite de cette affection chez les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans.

A la maternité, Madame le Ministre s’est intéressée entretenue avec la sage-femme de garde. Le nombre d’accouchements est de 150 en moyenne par mois.
Au niveau du laboratoire, l’état du matériel a été apprécié et le personnel de ce service a exposé les difficultés qu’il rencontre.

La visite de l’hôpital a pris fin par l’inspection des générateurs utilisés actuellement par l’hôpital pour assurer la disponibilité de l’énergie électrique. Le Directeur de l’hôpital a profité de l’opportunité pour rappelé à son excellence Madame le Ministre les difficultés rencontrées depuis 2008. Madame le Ministre qui connaît le dossier a expliqué les démarches qu’elle a entreprise personnellement à l’endroit se son collègue de l’énergie pour le règlement de ce problème dans les meilleurs délais

Problèmes et préoccupations évoqués


  • Important déficit en personnel qualifié à savoir : MDE, IDE, SFE, pédiatre et gynécologue, statisticien, technicien de l’action sociale pour encadrer la mise en œuvre des activités communautaires;
  • Le processus de reversement qui bat de l'aile et qui fait qu'aujourd'hui certains qu'aujourd'hui certains agents qualifiés sont sans salaire depuis près de 13 mois;
  • La difficulté qui persiste depuis plusieurs années pour le raccordement de l’hôpital de zone (HZ) au réseau de la Société Béninoise de l'Energie Electrique;
  • L’insuffisance qualitative et quantitative en matériel médico-technique;
  • La vétusté du parc automobile de la zone.
Contenu du discours de Madame le Ministre de la santé
  • Reconnaissance de l’important rôle joué par l’hôpital évangélique de Bembèrèkè dans la prise en charge des patients de la zone mais aussi ceux venant de différentes localités du pays
  • Promesse ferme de doter l’HZ en lits;
  • Un accord existe avec le Ministre de l’énergie en vue du raccordement de l’HZ au
  • réseau de la SBEE dès l’actualisation du devis (on voit ci-dessous Mme le Ministre en train de délivrer son message).
    Par Dr Franck Hilaire BETE

dimanche 17 juillet 2011

LES 10 COMMANDEMENTS POUR UNE BONNE SANTE


 
Difficile de connaître le bien-être lorsqu'on souffre, qu'on s'angoisse ou qu'on est atteint de maladie. Pour limiter ces risques, il existe une sorte de Décalogue, bien connu des médecins. Ce sont les dix commandements de la bonne santé...
  1. Ne pas fumer
  2. Retrouver son poids de forme et le garder
  3. Avoir une alimentation équilibrée (peu de lipides, beaucoup de fibres, attention au sel!)
  4. Pratiquer une activité physique.
  5. Surveiller sa tension artérielle.
  6. Ne consommer d'alcool qu'avec modération
  7. Fuir les drogues
  8. Sécuriser son activité sexuelle
  9. Boucler sa ceinture en voiture
  10. Consulter régulièrement son médecin
Tout cela a l'air un peu bête, mais c'est très efficace. En observant ces dix règles, vous réduisez les principaux risques quasiment à zéro et vous résistez nettement mieux aux maladies. De quoi dormir sur vos deux oreilles. Et penser à votre bien-être!

http://www.placedubienetre.com/magazine/regles_sante.php

LA GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX EN QUESTION


La lutte contre les infections nosocomiales et la sécurité des injections dans les formations sanitaires du Bénin nécessitent qu'une attention toute particulière soit accordée à la gestion des déchets biomédicaux.  

Pour rappel, les déchets biomédicaux (DBM) sont des matières solides, liquides ou semi-liquides issues des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif et curatif dans le domaine de la médecine humaine et vétérinaire.

Au Bénin, la triste réalité est que bon nombre de formations sanitaires ne disposent ni d'incinérateurs fonctionnels ni de personnel qualifié pour assurer une gestion sécurisée des dits déchets. Les quelques formations sanitaires qui disposent d'un incinérateur n'en font pas toujours un bon usage.
 

Etat des lieux
Il est caractérisé par:
  • la non systématisation du tri des déchets à la source ayant pour conséquence un mélange des déchets de nature différente (objets coupants, tranchants et piquants avec de la verrerie et des déchets généraux);
  • le remplissage à bloc des boites de sécurité alors qu'elles devraient être remplies au 3/4 pour permettre leur fermeture;
  • le déversement dans la nature, aux abords des incinérateurs et des formations sanitaires des déchets biomédicaux mettant ainsi en danger les enfants qui comme on le sait n'hésitent pas prendre le risque d'aller jouer dans les décharges;
  • l'incinération de déchets de toute sorte dans des incinérateurs de "type MONFORT" conçus spécialement pour l'élimination des boites de sécurité;
  • l'absence de plan de gestion des déchets biomédicaux au sein du système sanitaire.


Conséquences pour l'environnement
Les conséquences de cet état de fait est le risque évident qu'encourent d'abord les agents de santé et les risques auxquels sont exposés les patients en particulier et les populations d'une manière générale.

Que faire?
La problématique de la gestion des déchets biomédicaux doit absolument faire l'objet de préoccupation au niveau national. Peut on prétendre offrir des soins de qualité si dans le même temps la production de ces soins rime avec la dispersion dans l'environnement de déchets dangereux?
Il urge donc que des dispositions idoines soient prises pour doter toutes les formations sanitaires du pays en incinérateurs (de type MONFORT et de type BALLEUIL). Concevoir au niveau des zones sanitaires, des plans de gestion de ces déchets.
Ces plans devront inclure la formation des prestataires et de toutes les personnes impliquées dans la gestion des dits déchets et la mise à disposition de toutes les formations sanitaires des équipements nécessaire à une gestion sécurisée des DBM.

Cet article ne prétend pas avoir abordé la question dans tous ses aspects mais vise plutôt à partager les préoccupations ci-dessus avec des personnes intéressées par la problématique de la gestion  des déchets biomédicaux. Les critiques et les contributions sont vivement attendues.

Pour ceux qui seraient intéressés par le sujet, ils pourront télécharger des documents sur les sites ci-dessous:

mardi 12 juillet 2011

Pourquoi ce blog?

Ce blog a été créé pour permettre à mes amis et à tous les internautes qui le souhaitent de trouver un espace d'échanges sur des sujets d'intérêt général et plus spécifiquement sur des questions relevant du domaine du social, du médicosocial et de la santé publique.

Je reste ouvert à toute sorte de commentaire pour faire de ce blog un véritable outil de développement.